Dans cette intervention, on s’attachera à l'étude de ce point de contact privilégié entre psychiatrie et justice que représente l’expertise psychiatrique. Il s’agira en particulier de comprendre pourquoi et de quelle manière, à partir du 19e siècle, la psychiatrie a été amenée à intervenir dans le domaine judiciaire, en produisant justement un discours d’expertise. Comment, sollicité par la justice pour traiter certains cas particulièrement complexes et, d’abord, pour établir la possibilité même du droit de punir, ce discours a conquis une légitimité et une autorité qui mérite qu’on les interroge. Qu’on les interroge d’abord parce qu’elles ont acquis une forme d’évidence qui occulte pour une part les effets de la sédimentation historique des pratiques et des discours de légitimation ; et qu’on les interroge ensuite parce qu’une mise en perspective historique et critique de cet engrenage juridico-psychiatrique permet peut-être d’éclairer certains aspects de notre propre actualité, de notre manière de nous rapporter, aujourd’hui, au droit et à la folie, au traitement judiciaire et pénal d’actes manifestement insensés ou monstrueux et d’individus que l’on peine à tenir pour pleinement responsables des actions pour lesquelles la justice et la société réclament un coupable. S'inscrire

Le 26 mai 2025 à 14h30, "La gestion des déchets radioactifs" par Jean-Daniel VAZELLE, à la Fac de droit - AMPHI E2.13 - 1, place Déliot 59000 LILLE.

Le démantèlement des centrales nucléaires et la relance de la construction de nouvelles centrales nucléaires interpellent très directement la gestion des déchets radioactifs. Où en est-on dans cette gestion ? S'inscrire

 Le 27 mai 2025 à 14h30, "IA, VR, NFT: l'art et les nouvelles technologies" par Marie CAMUS, à l'Espace Culture, Cité Scientifique, Villeneuve d'Ascq.

Les avancées technologiques bouleversent tous les domaines dont celui de l'art et de la création. Cette conférence permettra de voir comment les artistes travaillent avec le numérique et aussi de découvrir la réalité d'acronymes de plus en plus courants. A l'heure de l'intelligence artificielle et de la création numérique, il est essentiel de détailler les bouleversements produits dans le marché de l'art, le monde du Droit et de la création artistique. S'inscrire

 Le 28 mai 2025 à 14h30, "La lente et difficile conquête de l'égalité entre filles et garçons par l'Ecole (XIX-XXe siècles)" par Jean-François CONDETTE, à la LEA - 651 av des Nations Unies (amphi 4), Roubaix.

Si l'égalité entre hommes et femmes est un objectif constamment rappelé dans les textes ministériels actuels qui régissent l'Education nationale, alors que certaines inégalités, en particulier d'orientation subsistent encore, la conquête de l'Ecole par les filles est un combat qui rencontre de nombreux obstacles. L'affirmation progressive de l'Etat enseignant au XIXe siècle s'intéresse d'abord aux garçons alors que l'éducation des filles est davantage confiée aux structures et congrégations religieuses. C'est le cas dans l'enseignement primaire où la scolarisation des filles est longtemps en retard par rapport à celle des garçons ; c'est aussi le cas dans le secondaire où il faut attendre 78 ans après les fondations napoléoniennes masculines de 1802 pour que les filles disposent enfin de leur réseau de collèges et de lycées (1880) mais aux études longtemps spécifiques et inabouties. Dès lors, les premières étudiantes qui entrent en faculté sont des pionnières très observées et souvent critiquées. C'est au XXe siècle, que la marche vers l'égalité s'accélère, surtout après la Seconde Guerre mondiale. Notre contribution se propose de revenir sur les grandes étapes de cette conquête en s'appuyant sur des exemples le plus souvent régionaux.

Partenariat avec la MESHS, dans le cadre du Printemps des SHS (Sciences Humaines et Sociales)

Inscriptions (gratuites) sur le site de la MESHS directement à cette adresse : https://meshs.limesurvey.net/555597?lang=fr

 Le 16 juin 2025 à 19h00, "« Les routes de la soie » de l'Antiquité à Xi Jinping" par Jacqueline DUHEM, au Colisée Lumière, 55 Rue Montgolfier, Marcq-en-Barœul.

La « route de la soie » la plus connue était un réseau ancien de routes commerciales entre la Chine et le Proche-Orient. Elle tire son nom de la plus précieuse marchandise qui y transitait : la soie. Les plus anciennes traces connues remontent au moins à 2000 avant notre ère. Cependant il n'y a pas eu qu'une seule « route de la soie ». Après bien des péripéties au cours des siècles, alternant apogée et déclin, une nouvelle «route de la soie » a été dévoilée à l'automne 2013 par le président chinois Xi Jinping. Elle est l'une des priorités de la diplomatie chinoise. S'inscrire.

Pour retrouver toutes les conférences de la saison 2024-2025, cliquez ici.